Focus

Dernière semaine avant le marathon

C’est en ce dimanche que j’en termine avec mes sorties longues, préparant le mieux possible le marathon de Lausanne. 1h d’endurance, puis deux séries de 10 minutes à allure marathon (12km/h) sur piste, et enfin 10 minutes de récup pour terminer, voilà ce qu’il y avait au programme de la journée.

Retour sur deux mois de préparation spécifique

Bilan de cette préparation: très positif, même si elle n’a pas commencé idéalement. Le mois de septembre a été marqué par son lot d’infortunes physiques, et entre autres une priostite sur les deux tibias qui m’ont poursuivis depuis le triathlon de Nyon jusqu’à la course de Morat-Fribourg. Et ensuite, elles ont peu à peu disparu tandis que j’augmentait la charge d’entraînement en course à pied… Je ne comprendrais donc jamais rien à cette pathologie.

Un mois d’octobre propice, en terme d’état physique donc, mais aussi de météo et de conditions idéales de récup, merci aux deux semaines de vacances du début du mois. Merci aussi à Robin et aux autres membres du TTL pour leurs présence sur les sorties longues du dimanche ces dernières 6 semaines. Sans eux, je n’aurais jamais effectué des sorties aussi longues, mais très utiles également du point de vue qualitatif par rapport à l’objectif visé.

Une préparation bien meilleure au niveau qualitatif donc que celle de l’an passé, ce qui devrait m’assurer un meilleur chrono à l’arrivée. Pour avoir une idée, j’ai comparé le kilométrage en course à pied de ce mois d’octobre à une semaine du marathon (177km) par rapport au mois d’octobre de l’année passée (144km), mais ce ne sont pas les 33km de différence, mais bien la structure de mon entraînement qui va me permettre d’arriver plus sereinement sur la ligne de départ dimanche prochain.

Et maintenant?

Cette dernière semaine sera quasiment exclusivement consacrée à la récupération. Une semaine pour récupérer au mieux de cette fatigue physiologique et musculaire qui a pesé tout du long des derniers entraînements, avec uniquement une sortie en endurance mercredi et un tout petit footing samedi, pour réveiller les sens la veille de la course, mais sans puiser dans les réserves.

Autre objectif de la semaine, préparer le plan de course, être prêt dans la tête à faire façe aux inévitables moments difficiles de la course. En 2010, j’avais pour moi le fait de terminer le premier marathon de ma vie, mon objectif ultime de la saison. Cette année, il va falloir trouver d’autres sources de motivation. Pour ceci, on se met en condition en se répétant des phrases comme celle-ci, que j’ai pu lire dans « Born To Run »:

Look, I got some bad news: You’re not going to win. No matter what you do, you’re going to be out there [for a long time]. So you might as well just relax, take your time, and enjoy it. Keep this in mind – if it feels like work, you’re working too hard.

On se répète qu’on est finalement pas plus faible que ce lézard, qui lutte jusqu’au bout, sans abandonner alors que tout semble perdu:

Ensuite, en fonction de différents paramètre au moment du départ, comme la météo, l’état d’esprit, la confiance et le déroulement de la récup, je choisirais à quel rythme commencer la course, et quel meneur d’allure suivre.

2 commentaires

  1. Pas mal l’image du lézard, faudra pas trop se dorer la pilule quand même :p

    De rien, les entraînements furent un plaisir itou… On ne lâche rien dans les derniers jours sur l’alimentation! See you dimanche (soit sur le parcours si je ne cours pas, soit avant)

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