20km de Lausanne 2013
C’est devenu une habitude en ce début de saison, à l’instar de tout ce printemps: la météo était pourrie en ce samedi 27 avril, jour des 20km de Lausanne. Mais la météo défavorable ne devait me faire perdre de vue mon objectif d’approcher les 1h30 sur ce parcours très vallonné.
La température aujourd’hui n’était pas non plus digne de la fin du mois d’avril. C’est pourquoi je me rendais sur les lieux de la course qu’en milieu d’après-midi. Un peu plus d’une heure avant le départ des 10km, un peu plus de deux heures avant mon départ. Au moment ou j’arrive, ce sont les écoliers qui en terminent avec leurs 2km.
Je profite de récupérer mon dossard avant d’aller assister au départ des 10km. A cet instant, le temps est couvert mais il ne pleut pas. Les conditions sont de fait optimales pour une compétition de course à pied.
La course
Au moment d’aller me changer, la pluie commence à tomber. Le temps que je sorte des vestiaires, et de grosses gouttes sont déjà en train de tomber. J’emmène donc mon sac vers le stade Samaranch, et y reste à couvert en attendant le départ. A 10 minutes du coup de pistolet, je rejoins mes coéquipiers du Tri Team Lutry dans le bloc 1. La pluie toujours.
Au coup de pistolet, tout le monde s’élance. Il est peu dire que le départ est une délivrance, car il commençait à faire froid dans le bloc de départ. Dans les premiers kilomètres, il est important de ne pas partir en sur-régime, afin de ne pas se griller, comme de trop nombreux coureurs le font.
Jusqu’à la tour Haldimand, le parcours est très plat, et mon allure cible se situe entre 4min et 4min15 au kilomètre. J’arrive à tenir cette allure, mais plus proche des 4min15 tout de même. Afin d’atteindre mon objectif de 1h30, soit une moyenne de 4min30 au km, il faut que je prenne un peu d’avance sur la partie plate. A partir de là, la route s’élève une première fois sur l’avenue du Denantou. A l’entame de la montée, je commence à imaginer que je n’arriverais pas à atteindre mon objectif. J’ai un peu de mal à maintenir l’allure et un point de côté dont je n’arrive pas à me débarrasser.
Pourtant, les parties plates me permettent encore de maintenir l’allure, mais en descendant les Figuiers sur le giratoire de la Maladière, voilà que mon mollet droit commence à me faire souci. Ça tire, c’est contracté et si ça ne fait pas vraiment mal, ça m’inquiète car je me demande si mon mollet va tenir jusqu’au bout. Tant que je monte, il n’y a pas de problème, mais en descente ça se manifeste de nouveau. A ce moment, la bonne nouvelle c’est que mon point de côté a disparu et que je me sens de mieux en mieux dans ma course… A part mon mollet, mais pour l’instant, il tient!
Comme chaque année, le premier passage que je trouve très difficile c’est l’enchainement: Av. de Milan – Fleurettes – Ch. du Mont Tendre et Av. du Belvédaire. Jusqu’au Flon, il faut serrer les dents, mais ça passe en maintenant l’allure prévue. Je suis dans les temps. Au kilomètre 10, je me permet même de passer avec 15 secondes d’avance en 44min45. Deuxième passage compliqué: Rue Pépinet, Rue de Bourg et Pont Bessière et enfilade jusqu’à la place du château. Cette fois-ci, j’ai perdu du temps et je me retrouve environ 45 secondes en retard par rapport à mes temps de passage souhaités. Mais deux choses me laissent penser que « ça va le faire »: premièrement, plus les kilomètres passent, plus je me sens à l’aise, et deuxièmement, mon mollet tire toujours mais tient bon.
Passée la place du château, le plus dur est fait. Malgré ma presque minute de retard, je sais que les kilomètres qui restent vont se courir plus vite que 4min30 au kilomètre, et donc que je vais récupérer bien plus de temps que le retard que j’ai à ce moment. Et même si je ne suis pas très à mon aise en descente, déjà en temps normal, mais en plus aujourd’hui avec mon problème, je cours quand même autour des 4min au km dans la descente. Quelques frayeurs dans les descentes autour de la place de la Riponne, car la pluie qui redouble rend la route bien glissante. Je ne prends pas trop de risques et j’arrive de nouveau au Flon, encouragé par les sirènes des pompiers de Lausanne.
Il ne me reste plus qu’à gérer ma descente: Provence puis la Vallée de la Jeunesse, et je me retrouve à 3km de l’arrivée avec déjà plus d’une minute d’avance sur l’horaire des 1h30. Et je vais vous dire qu’en arrivant à Vidy sous des trombes d’eau, je me dis que le point positif, c’est que ça ne sentira pas les relents de merguez grillée sur le chemin du retour. Voyons le bon côté des choses!
Quand j’entre dans le stade de Coubertin, c’est le déluge. Je passe la ligne d’arrivée en 1h27min et 42 secondes. Mon record sur ce parcours! Objectif atteint!
Après la course
Au vu de la température et de mon T-Shirt (et de tout le reste) qui est complètement détrempé, il s’agit de ne pas perdre de temps. Après avoir récupéré ma médaille et un peu à boire, je me rend le plus vite possible vers mes affaires pour enfiler du sec. Je me change et je vais prendre le bus pour retourner à ma voiture et aller profiter d’une bonne douche.
Le parcours
Le parcours complet est disponible ici.
Le bilan
L’an passé, j’avais vécu une excellente course lors des Traine Savates, puis j’avais fait une performance (mais surtout un ressenti sur la course) en demi-teinte lors des 20km. Cette année, c’est vraiment le contraire: pas en pleine forme et performance en dessous lors de la course de Cheseaux, j’ai réalisé une course presque « prafaite » par rapport à ma condition actuelle à travers Lausanne. Bilan positif donc après les deux premières courses de la saison.
Le matos
J’ai couru ces 20km de Lausanne en short/T-Shirt mais avec des manchettes de vélo Assos sur les bras. J’ai utilisé ma Garmin 910xt pour me chronométrer et mes allures pour passer sous les 1h30 étaient pré-programmées dans la montre (un prochain billet arrivera avec les détails).
J’ai utilisé des manchons de compression « CompressSport » et mes chaussures Asics Piranha SP4.