Compte rendu

Marathon de Boston 2024: le compte rendu

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Boston c’est un mythe de la course à pied. Une course de légende. Le marathon annuel le plus ancien sur la planète: il fêtait sa 128ème édition en cette année 2024. Boston, c’est l’un des 6 marathon majeurs, normalement accessible uniquement à une élite de la course à pied. Est-ce que j’ai besoin d’en dire plus sur mes motivations à le courir une fois dans ma vie? Alors que je me cherche de nouveaux défis après avoir mis de côté la distance Ironman, je me suis pris d’une certaine passion pour la distance du marathon. Après New-York en 2022, je décidais donc de relever le défi de Boston. Accompagné de deux autres triathlètes, on réserve nos dossards via une agence de voyage. Car si j’avais voulu en obtenir un directement de l’organisation, il aurait fallu que je réalise un temps 3h05 sur l’année précédente. Inutile de dire: en l’état actuel des choses, c’est impossible. Mon dossard, vol et hôtel réservés, je me suis lancé dans un plan d’entrainement de 12 semaines.

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Un plan marathon suivi à peu près comme il faut

Une préparation marathon, c’est un long chemin qui est en général semé d’embûches. J’ai choisi une préparation de 12 semaines en me basant sur un plan d’entrainement éprouvé que j’ai adapté à mon emploi du temps. En gros, il s’agissait de réaliser chaque semaine un entrainement d’allure sur piste, deux sorties en endurance et une sortie longue. L’essentiel de l’intensité des entrainements est dicté par la puissance cible, outil très intéressant lorsque je m’entraine dans des parcours trop vallonnés pour me baser sur l’allure.

La préparation s’est plutôt bien déroulée et si il a fallu composer avec les conditions météo de la fin de l’hiver et du début du printemps, j’ai été épargné par les blessures. Les sorties longues se sont plutôt bien déroulées, passant de 18km à 31km au maximum, toujours dans le terrain accidenté autour de chez moi. J’ai passablement travaillé les côtes, le parcours de Boston n’étant pas plat.

Lors de cette préparation, et plus spécifiquement entre la deuxième semaine de janvier jusqu’au jour de la course, j’ai aussi décidé de tester un régime entièrement végétarien. Je reviendrai plus en détail sur cette expérience, mais pour résumer, je n’ai pas constaté de changements majeurs, sinon qu’il s’agit de la première préparation de ce type dans laquelle je ne rencontre aucun souci de blessures. Il s’agirait toutefois d’un raccourci assez rapide que de dire que les deux sont directement liés…

Lorsque je prend l’avion pour Boston, j’ai l’impression d’avoir réalisé une bonne préparation. Plus solide en tout cas que celle de New-York en 2022.

L’arrivée à Boston

Le marathon de Boston a traditionnellement lieu le lundi du Patriot Day, un jour férié dans le Massachusetts. En cette année 2024, il s’agit du lundi 15 avril. Notre vol part de Zurich en fin d’après-midi le vendredi 12 avril.

Le vol de déroule sans aucun problèmes, et 8h après avoir quitté le tarmac de l’aéroport de Zurich, nous nous posons à Boston avec l’équipe de l’agence de voyage, soit une petite trentaine de personnes. Après les formalités d’entrée et la récupération des bagages, il est temps de nous rendre en ville pour nous installer dans notre hôtel et enfin dormir un peu. Lorsque je me mets au lit, il est 23 heures sur la montre. Mais pour l’entier de mon corps, c’est 5 heures du matin…

Le matin du samedi, nous sommes naturellement réveillés tôt, merci le décalage horaire. Nous nous retrouvons à 8h00 dans le hall de l’hôtel pour un petit footing matinal, afin d’aller à pied repérer l’endroit où nous prendrons le bus le lundi matin afin de rejoindre le départ à l’extérieur de la ville.

Après 6km de footing, on revient à l’hôtel pour une douche et un petit déjeuner. Un peu plus tard, on se dirige vers l’expo pour récupérer nos dossards. C’est également là que je retrouve ma chérie qui était arrivée à Boston 24 heures avant moi.

Sur l’expo, l’essentiel est évidemment de récupérer le package avec le dossard et les quelques autres accessoires fournis par l’organisation. Mais c’est aussi l’occasion pour moi de discuter avec quelques marques qui exposent ce jour là. En particulier avec les équipes de Stryd, avec qui j’ai une discussion très intéressantes sur leurs dernières nouveautés, mais ça aussi, cela fera l’objet probablement d’un autre article…

Les dernières 24 heures: le plus calme possible

Après être revenu à l’hôtel, l’objectif est désormais de reposer les jambes un maximum avant la course. C’est habituellement le plus gros piège de ces déplacements pour courir un marathon: on a bien envie les jours qui précèdent la course de visiter le plus possible la ville ou les environs. Mais cela se paie généralement cher le jour J.

Mais marcher peu ne signifie pas forcément rester couché sur son lit à l’hôtel. Alors que mes deux acolytes vont voir un match de NBA le dimanche après-midi, nous effectuons une visite assez originale de Boston sur un « Duck », soit une espèce de bus amphibie. Après un tour de la ville à sillonner ses rues, l’engin se dirige vers une rampe et se jette littéralement à l’eau dans la Charles River.

C’est l’occasion, en restant assis avec les drôles mais intéressantes anecdotes de notre guide, de découvrir la ville et ses curiosités!

Ensuite, le temps est passé tranquillement entre un café sur le port, une sortie au Whole Foods le plus proche pour acheter le petit déjeuner du lendemain, et la préparation des affaires pour la course. Nous avons une réservation dans un italien pour la soirée, qui nous propose des pâtes aussi bonnes que ce que les américains puissent les faire (c’est à dire que cela fait le job pour du carbo loading, mais sans plus).

Le jour J

La nuit de sommeil est bonne, mais je suis réveillé aux aurores. Bien avant le réveil. Après la douche, je me mets directement en tenue. Par-dessus, j’enfile un ancien training du club de triathlon que j’abandonnerai sur la ligne de départ au profit d’une œuvre caritative.

Ensuite, j’ai rendez-vous avec Steve au petit déjeuner, Christian est parti avant nous car ayant obtenu un temps qualificatif, il prend le départ dans un bloc bien plus avancé que le notre. Le petit déjeuner est constitué de barres de flocons d’avoine, d’un peu de brioche avec du beurre d’érable et un café filtre.

Après le petit déjeuner, retour en chambre pour un dernier passage aux toilettes, envoyer les derniers messages avant de laisser le téléphone puis retrouver Steve pour aller prendre les bus.

Le départ de la course est situé à l’extérieur de la ville, à l’ouest, dans la ville de Hopkinton. Le parcours très vallonné rallie quasiment en ligne droite le centre-ville de Boston. Les conditions météo peuvent donc avoir une influence importante sur cette course. En marchant le petit kilomètre qui nous sépare de Boston Common, le grand parc où nous attendent les bus, on se rend compte que le soleil est au rendez-vous. Un très léger vent aussi, plutôt favorable, souffle sur la ville…

Après un peu d’attente, nous montons à bord de notre bus scolaire, on se croirait dans un film. Au moment de choisir notre place, je me sens comme Forrest Gump lors de son premier jour d’école.

Très ponctuel, à 9h00, le bus démarre. On sort très vite de la ville grâce aux routes réservées pour les bus officiels de la manifestation. Ensuite, c’est une longue expédition sur les autoroutes puis les routes secondaires de la banlieue de Boston. Plus d’une heure plus tard, nous arrivons enfin au village de départ. C’était le moment car j’ai à ce moment là un besoin très urgent.

Il me faut peu de temps pour me débarrasser ensuite de mon training: le soleil est au beau fixe et je me tartine une nouvelle fois de crème solaire. Notre départ est fixé à 11h15, et nous ne tardons déjà pas à rejoindre les blocs de départ, la ligne étant située à environ 1km du village.

Après un long cortège, je souhaite une bonne course à Steve car nous sommes dans deux groupes de départ différents. Le départ de notre bloc est donné mais nous marchons tranquillement jusqu’à la ligne. Environ 10 minutes plus tard, c’est le moment de démarrer. Je me mets à courir mais mon groupe ne s’élance pas très vite, malgré le départ en descente…

Le marathon de Boston 2024

Ayant connu l’expérience de Berlin en 2015 et de New-York en 2022, je craignais une chose au départ de ce marathon: les embouteillages. Car contrairement aux deux autres majeurs que j’ai courus, ma position de départ ici à Boston n’est pas définie en fonction de mon temps probable. Je pars dans le tout dernier bloc, dans l’un des derniers groupes, tout simplement car je viens avec le dossard d’un tour opérateur, et sans temps qualificatif.

Mes craintes sont rapidement confirmées. Je dois slalomer entre des marcheurs (oui, au kilomètre 1) et des gens qui courent très lentement. Cela nécessite un effort supplémentaire et je n’arrive pas à atteindre la moyenne de 5min10 que je visais, alors que le début de ce parcours est en descente…

La route est encombrée quelques centaines de mètres après le départ

Contrairement aux autres courses, cela ne devient pas plus facile après quelques kilomètres, car je continue à slalomer au panneau des 5km. Chaque mile (1.6km), je passe par les tables de ravitaillement, car il faut chaud. De plus, le vent dans le dos n’aide pas à rafraichir. Pour éviter les erreurs d’alimentation des derniers marathon, j’ai fixé une alarme toutes les 40 minutes pour avaler un gel Maurten. Avec 40g de glucides par gel, cela fera les 60g dont je suis censé avoir besoin chaque heure.

Rapidement, la descente laisse place à des alternances interminables de montées et descentes. Rien de très compliqué, mais ce parcours ne laisse pas un instant de répit. Impossible de trouver un rythme. Lorsque les derniers nuages qui voilaient parfois le soleil ont complètement disparus, je comment à avoir vraiment très chaud…

Lors de ma préparation, la température moyenne au cours de mes sorties longues étaient de 8°C probablement. Ici, il faut quelque chose comme 19°C avec un ressenti proche des 22°C… Si sur l’activité Strava, la température ressentie est notée à 15°C, cela doit correspondre au moment du départ. Car ensuite, c’est allé crescendo.

Je dois attendre le 10ème kilomètre pour enfin trouver un peu d’espace sur la route. Je continue à respecter mon plan d’alimentation en faisant également attention à boire à chaque ravitaillement. Je me verse aussi des gobelets d’eau sur la tête.

Le parcours continue à alterner les petites côtes, tantôt en montée, tantôt en descente. Et au fur et à mesure, je sens que les descentes en particulier tapent sur les quadriceps. Le paysage aussi varie, en passant de petites villes que nous traversons à des zones de pleine nature, notamment au bord d’un lac.

Au semi marathon, je suis toujours en route pour un temps qui avoisine mes ambitions. Je voulais courir en 5:10/km mais j’ai rapidement compris que je devrais plutôt viser quelque chose autour des 5:20/km au vu des embouteillages. Je ne force pas pour ne pas m’épuiser, et je vise de garder cette allure moyenne.

Tout se passe plutôt bien jusqu’au semi-marathon. Je respecte mon plan d’alimentation à mon plan de course si on excepte une moyenne environ 8 secondes plus élevée que prévue. Mais au kilomètre 24, une descente. Comme beaucoup, je me dis que c’est le moment de reprendre une ou deux secondes sur ma moyenne… Mais au fur et à mesure de la descente, les quadriceps fatiguent. Je ne me suis pas assez entraîné en descente. Erreur dont je commence à prendre conscience. Mais plus important encore, je commence à avoir un début de crampes dans le mollet droit. Je dois clairement lever le pied pour ne pas partir franchement en crampes. Je sens que les quadris sont aussi à la peine lorsqu’on arrive à nouveau sur le plat.

Le plat ne dure pas longtemps, car malheureusement pour moi, nous avons fait plus de la moitié des kilomètres, mais pas forcément des difficultés. Et la route se met rapidement à monter. Et devant moi se dressent 4 belles montées, avec en final la bien nommée « heartbreak hill ».

Je suis assez content de constater que malgré un très sale coup à l’allure, les montées se passent mieux pour les quadris et le mollet que les descentes. Le risque de crampes s’éloigne, mais mon allure cible aussi. Je continue à courir dans les montées mais à quelque chose comme 6:30/km.

Sur les portions de plat entre les montées, je tente de relancer un peu l’allure mais c’est compliqué. Les jambes font franchement mal. J’ai très chaud et je n’arrive plus à m’hydrater correctement malgré les ravitos tous les miles.

Je marche le long des tables de ravitaillement. Quelques secondes, mais je n’ai plus beaucoup d’énergie. Au 32ème kilomètres, je commence à vraiment compter chaque mètre. Dans les sections de plat et de légères descentes, le mollet est proche de la crampe… Arrive la dernière et principale montée. J’alterne la course et la marche dans la côte. C’est difficile. La montée fait mal et c’est compliqué même arrivé au sommet dans le faux-plat descendant qui suit. Je n’arrive pas à relancer…

Dans les derniers kilomètres, je ne suis pas à la fête

Je suis à la dérive. Au 37ème kilomètre, ma chérie est au bord de la route et me redonne un peu de forces pour aller au bout. Ce sont les 5 kilomètres les plus compliqués de ma vie. Mon allure plonge, et mes espoirs de chronos quelconques sont balayés. J’en suis à lutter pour maintenir un temps final au-dessous des 4 heures.

En regardant le profil avant la course, je me disais « la fin, c’est roulant en faux-plat descendant ». Tu parles. Le coup de grâce: un passage sous-voie qui plonge et remonte tout de suite après. Dans le virage qui suit, je marche, dépité. Je me remets à courir alors que ambiance commence à annoncer la ligne d’arrivée.

En arrivant dans le centre de Boston, on ressent un peu la même sensation que lorsqu’on arrive sur Manhattan au marathon de New-York. Des rangées de spectateurs des deux côtés de la route. Cela aide à puiser dans les dernières réserves d’énergie pour aller au bout. Pour vous donner une idée de ce que cela représente, voici quelques secondes en vidéo:

Dernier virage et arrivée sur Boylston Street. Il reste environ 700 mètres avant la ligne d’arrivée. Je donne tout ce qu’il me reste. La ligne d’arrivée est une délivrance, la fin d’un calvaire que je n’avais pas prévu… Que ce parcours est compliqué.

Je passe la ligne complètement vidé. Je sens que je suis complètement déshydraté et je remercie les bénévoles qui nous tendent des bouteilles d’eau quelques mètres plus loin. On nous tend également une couverture de survie mais je ne vais pas l’utiliser, il fait largement assez chaud.

Le bilan à chaud de cette course

Au moment de regarder le chrono, pas de surprises: 4:05:39. C’est mon plus mauvais marathon « sec » et j’avais même fait mieux sur le marathon de l’Ironman de Zurich en 2015… Pourtant, je n’avais pas l’impression d’avoir fait une mauvaise préparation… Certainement que le parcours était bien plus compliqué que prévu, mais il y aura probablement de nombreux ajustement à effectuer avant Berlin, mon prochain objectif sur la distance, prévu le 29 septembre…

Je bois une demi-bouteille d’eau mais je dois refréner ma soif à cause d’un état nauséeux. Il me faudra un moment avant de pouvoir boire à nouveau. Le retour à l’hôtel est compliqué, et présage de muscles particulièrement douloureux pour les jours suivants. Je descend d’ailleurs prématurément du métro pour retrouver l’air extérieur, je suis en surchauffe…

Je me délecte d’une douche très fraîche et de quelques minutes sur mon lit avant de retrouver ma chérie à l’extérieur pour quelques instants avant de rejoindre l’équipe avec qui nous avons voyagé pour un apéro/débriefing!

Vous voulez savoir ce que j’ai utilisé pour ce marathon?

Comme on est sur un blog de passionnés de tech et de gadgets, voici la liste du matériel que j’ai utilisé pour courir ce marathon. Et quelques notes!

  • Tenue: Short de course Nike, T-Shirt custom créé à l’occasion du marathon de New-York 2022. La casquette est celle du marathon de Boston achetée à l’expo.
  • Lunettes de soleil INVU
  • Chaussettes Nike Spark Lightweight
  • Chaussures Nike Streakfly Blanches
  • Stryd Duo pour la mesure de la puissance
  • Brassrd cardio Coros HRM
  • Mesure principale réalisée avec la Suunto Vertical, qui a été ma montre principale pour la préparation marathon
  • Mesure secondaire réalisée avec la Garmin Epix 2 notamment pour les rappels d’alimentation
  • Gels Maurten (sans caféine). J’en ai consommé un toutes les 40 minutes jusqu’au km 35
  • Les photos durant la course ont été réalisées avec l’Insta Go 2, sauf les photos de moi qui sont celle de Marathon Foto

9 commentaires

  1. Félicitations pour ce marathon. Merci pour ce compte rendu très détaillé. En le lisant je me revois sur le marathon d’Annecy du 14 avril dernier (sans le décalage horaire…) , chaleur, coup de chaud, faux plats et une arrivée dans le dur, chrono 04H05 (RP 03H51). Côté prépa également 12 semaines, gel maurten 40g, de mon côté manque renfort sur les quatriceps. Bonne récupération. Sportivement. JMarc

  2. Ne penses tu pas que le choix de chaussures n était pas en adéquation avec le temps passe sur le bitume d ou la venue rapide de tes soucis musculaires pour un 2H50 A BARCELONE mon pote a opte pour des Adidas double strung il avait les alphafly2 avant et fait un test vapor fly mais pas adapte pour sa part au marathon au dessus de 2h30
    sinon bravo finir un marathon quand on en bave c est éprouvant(j en ai l expérience mdr)

  3. Déception certes mais on apprends toujours de ces échecs. Je ne le considère pas pour autant comme tel, mais à te lire on comprends ta déception. Récupères bien, prends le temps d’analyser les choses et Berlin sonnera comme une revanche (avec moins de décalage horaire…)

  4. Bravo pour l’avoir terminé.
    Tu nous parles de montées et de descentes, quelles sont les données D+ et D- de ce tracé ?
    Merci

  5. Salut Greg,
    Toujours aussi sympa à lire tes résumés de marathon.
    Si j’étais vache, je te dirais que tu commences à te faire vieux :-)
    Mais bien sûr que non.
    Bravo à toi. Même si tu n’as pas fait le temps espéré, tu as dû apprendre sur toi et malgré tout en profiter.
    Et j’avoue que la vidéo de l’arrivée, ça doit quand même être top toute cette clameur!

    1. Merci. C’est certain que les années passent… Mais je pense que j’ai quand même encore largement plus de potentiel que ça, il faut juste que je trouve un moyen de le mettre en oeuvre. Prochaine occasion de le faire: Berlin en septembre!

  6. Hello! Bravo pour ton marathon et ton compte rendu, mais si j’ose intervenir , t’as pas pris les bonnes godasses c’est pour du 5 à 10km max tes Streakfly

    1. Alors, la remarque aurait pu éventuellement être pertinente si je me plaignais d’avoir manqué mon objectif de 2min… C’est gentil de me chercher des excuses, mais je vais pas mettre les 35 minutes sur le dos du choix de chaussures!

      Parce que c’est marqué dessus 5-10km elles arrêtent d’être de bonnes chaussures dès le km 11? La bonne chaussure le jour de la course, c’est celle que l’on a utilisé à l’entrainement. Le reste, c’est du marketing. Comme si une chaussure pouvait faire perdre ou gagner 30 minutes sur un marathon ;-) Si Nike avait marqué dessus 21-42km et que c’était noté 100km+ sur les Vaporfly, tu m’aurais dis que mon choix de chaussures était pertinent?

      Sportivement.

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