Compte rendu

Ironman Thun 2022: le compte-rendu

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Le réveil a sonné tôt: peu après 4h du matin. Et on ne peut pas dire que la nuit ait été très reposante. En enfilant le bonnet et les lunettes de natation, je repense à une discussion que j’ai eue avec Mike Aigroz quelques semaines plus tôt. Je l’entends encore me dire « Si tu sais que c’est le dernier, c’est cool, tu pourras vraiment profiter »… Il y a de fortes chances que ce soit le dernier en effet. Je regarde le soleil se lever sur le lac de Thoune. Au loin, immuables et majestueux, les sommets de l’Eiger, du Monsch et de la Jungfrau surplombent la vallée. Il n’est pas 7 heures du matin, mais le soleil est déjà haut. Le départ a déjà été donné pour les premières athlètes pro et les premiers blocs de groupes d’age. Profiter… on va essayer!

Pourquoi le dernier?

Ce n’est pas une décision prise sur la ligne d’arrivée, mais plutôt une idée qui est devenue une certitude tout au long de ma préparation. J’ai trouvé ce que j’étais venu chercher sur cette distance. Le dépassement de soi, la rigueur à l’entrainement, la force mentale, l’abnégation… Je n’ai jamais rien eu à prouver à personne, sauf à moi et je me suis prouvé tout ce que je voulais. Contrairement à beaucoup, je n’ai jamais rêvé de slots ou de championnats du monde. Lorsque j’ai découvert l’Ironman, je rêvais de Lanzarote, pas de Hawaii.

J’ai toujours eu énormément de plaisir à courir sur la distance half, et c’est désormais ce format de compétition que je vais privilégier pour mes prochaines saisons de triathlon…

La natation

En me préparant dans ce bloc de départ, je croise quelques connaissances, on se souhaite bonne course. Avec Christian, nous approchons de l’arche de départ. C’est un peu lui qui m’a convaincu à rempiler encore une fois ici, sur cette distance. Quand le mets mes lunettes en place et que je lui souhaite bonne course, je regarde la masse de nageurs s’élancer dans l’eau. Ca va être mon tour. On donne le départ aux nageurs 5 par 5, et cette fois c’est mon tour. Je lance le chrono. « Profiter ».

Malgré les gros cailloux, il est possible de marcher sur une bonne distance avant de commencer à se mettre à nager. Je n’ai pas fait d’échauffement dans l’eau, je pars donc tranquillement pour me mettre dans le rythme. L’eau est bonne. Annoncée le matin de la course à environ 18°C, elle est à mon avis un peu meilleure que cela. Dès les premiers tours de bras, les sensations sont bonnes.

Malgré le départ échelonné, il faut faire sa place. Comme d’habitude lorsque les bouées sont assez espacées, je prends garde à bien viser les bouées suivantes, car certaines trajectoires sont plus qu’approximatives. Je me sens bien. Je profite de mes mouvements de respiration pour regarder le paysage, les montagnes, le soleil qui se lève… Mais pour autant, je reste attentif à mes trajectoires tout en essayant de nager à la fois le plus économique et le plus efficace possible.

Je n’ai pas mis principalement l’accent sur les entrainements en natation ces dernières semaines. Je me savais capable de sortir de l’eau aux alentours de 1h10 sur cette distance, mais au moment de passer les bouées qui constituent le demi-tour de ce parcours, il est évident que cela se passe mieux que prévu. Autre indication glanée au même moment: cette-fois, il risque bien d’y avoir la distance, contrairement à l’année passée.

Le retour est un peu plus calme, je prends des trajectoire un peu plus tendues sur les bouées car il y a déjà moins de monde. L’allure baisse un tout petit peu sur le retour mais je n’ai jamais l’impression de forcer. Je me sens vraiment bien, et je ralentis parfois le mouvement de retour du bras pour consulter les chiffres sur ma montre qui confirment mes impressions. Je suis presque déçu au moment de prendre le virage qui nous fait entrer dans le canal qui mène au port puis à la sortie de l’eau: c’est déjà fini en ce qui concerne la natation. On entre carrément dans le port puis on fonce tout droit vers la rampe qui sert habituellement à la mise à l’eau des bateaux.

Quand mes pieds touchent la rampe, je me relève et je sors de l’eau. Coup d’œil à la montre: 1:08:34, je suis content, la journée commence bien. En courant vers la zone de transition, je suis encouragé par l’équipe de supporters du Tri Team Lutry qui est déjà là! Nous sommes 8 du club à participer à cette course aujourd’hui, et nos supporters sont une fois de plus venus en nombre!

La première transition

En passant entre les racks de sacs, je vois que Cindy est déjà en train de se préparer. Je l’encourage en passant, puis je me dirige vers mon sac de vélo. Je prends mon temps pour cette première transition. En premier, mettre un peu de crème solaire sur la nuque, car le frottement de la combinaison aura probablement élimé la couche appliquée le matin. Ensuite, prendre garde à ne pas laisser trop de petite billes de caoutchouc de ce terrain de foot synthétique sur les pieds avant d’enfiler les chaussettes puis les chaussures. Enfin, passer le porte-dossard, les lunettes et le casque. J’avais également mis le Edge 1040 Solar dans le sac de transition, pas motivé à le laisser sur le vélo. Je l’allume pendant que je cours vers le vélo. Une fois arrivé vers mon P3X, j’installe le compteur et je file vers la sortie du parc à vélo.

Première transition en 7:17. C’est pas un record du monde, mais je sais que je pars sur le vélo dans de bonnes conditions.

Le vélo

Au moment de sortir de la zone de transition et de partir sur le vélo, je suis exactement dans le même état d’esprit qu’en septembre 2021. La stratégie est simple: partir sur un rythme soutenu pour éviter ce qui peut être un piège pour moi en compétition, à savoir partir sur un faux rythme…

A peine dans la première ligne droite après avoir enfourché le vélo, je suis posé sur les prolongateurs et je me mets dans le rythme. Je bois plusieurs gorgées d’eau et commence à me ravitailler en solide. Plus d’une heure dans l’eau, mine de rien, ça entame les réserves et il est temps d’apporter du carburant à la machine. Ensuite, le plan consiste à m’alimenter en solide toutes les 45 minutes. J’alternerai entre les gels et les barres de céréales. Cette année, je me suis entrainé avec les gels Maurten et les barres Isostar, c’est évidemment avec ces mêmes éléments que je suis parti sur ces 180km.

Une poignée de kilomètres après le début du vélo, on entre dans la première montée qui mène de Gwatt à Zwieselberg. J’y retrouve Cindy qui a effectué une transition plus rapide que moi. Sur le replat, c’est déjà le premier poste de ravitaillement, mais j’ai encore tout ce qu’il me faut sur mon vélo donc je passe tout droit.

Connaitre comme sa poche le parcours vélo est un atout précieux. Je sais que je ne vais pas aller aussi vite cette année qu’en 2021 pour plusieurs raisons, mais j’ai la ferme intention de rentrer mon vélo à sa place en moins de 6 heures malgré tout. Donc dans les successions de petites côtes du début de parcours, je ne ménage pas beaucoup mes efforts.

Avec la fraîcheur de la sortie de l’eau et la matinée estivale, la température est absolument idéale sur le début de cette première boucle. Le vent ne s’est pas encore levé, et nous fonçons dans les plaines de l’Emmental mon P3X et moi.

Concentré sur le ravitaillement, je tente de vraiment respecter mes intervalles de 45 minutes. Je bois également suffisamment, le soleil commence à monter en puissance.

En regardant les chiffres, je constate que je suis à peine en sur-régime par rapport à l’intensité visée, mais rien d’extravagant non plus. Au moment d’arriver à Belp, la moyenne se situe aux alentours de 34km/h, ce qui était également l’objectif pour pouvoir passer la première boucle autour des 31km/h. Car les choses sérieuses vont bientôt commencer.

La montée qui suit jusqu’à Riggisberg est la plus longue du parcours. Le pied de la montée est une rampe qui donne tout de suite le ton. Ensuite, ça grimpe avec des pentes variables sur 9km. Arrivé à Riggisberg, c’est le moment de faire l’inventaire des réserves, principalement en ce qui concerne le liquide. Je remplis d’eau le réservoir que j’ai entre les prolongateurs et je m’asperge avec le reste. Il faut dire que la chaleur augmente… Il y a un petit répit ensuite alors qu’on se dirige sur la partie la plus sauvage du parcours. C’est une partie agréable car ça commence par descendre et on est à l’ombre sur une grande portion, en bonne partie dans la forêt.

Mais ensuite, les jambes sont à nouveau de service car il faut attaquer la dernière grosse côte de la première boucle. 7 kilomètres supplémentaires de pentes certes plus douces, passant par les petits ponts de bois, pour arriver aux derniers lacets avant, de retrouver enfin une section en descente!

C’est le moment de reprendre des forces. Sur une bonne portion, ça descend et ensuite c’est assez roulant. Il faut déjà penser au deuxième tour… Et toujours bien se ravitailler.

Je sais que si je n’arrive plus à me ravitailler selon le plan, qui consistait en un savant calcul pour approcher au plus près les 60 grammes de glucides par heure, je vais manquer de carburant pour la course à pied.

La fin de la première boucle ne présente plus de difficultés majeures mais la successions de petites bosses continue le travail de sape sur les jambes. Au moment de bifurquer sur la gauche pour aller rejoindre la zone de départ, en profitant de la dernière descente, je suis content car le plan de route est quasiment parfaitement suivi.

Bien couché sur mes prolongateurs, je me dirige vers le demi-tour, et je retrouve les supporters du TTL qui nous encouragent alors tant et plus. En repartant dans l’autre sens, je me rend compte que la difficulté risque d’augmenter d’un cran. Non seulement car la fatigue du premier tour joue clairement un rôle, aussi car la chaleur ne cesse d’augmenter mais surtout parce que, comme les jours précédents, le vent commence à se lever en milieu de matinée. Et c’est sur la longue partie assez roulante en direction de Belp que nous l’aurons alors dans la figure.

D’ailleurs, le vent ne tarde pas trop à se manifester, une fois passées les deux premières côtes de la seconde boucle. Très clairement, la vitesse sur le segment très roulant qui suit est moindre par rapport à mon premier passage, et en regardant autour de moi, c’est le cas pour tout le monde!

Mais ce qui m’inquiète plus en arrivant de nouveau à Belp, c’est mon estomac. Lui qui m’a toujours été parfaitement fidèle et qui n’a pour ainsi dire jamais bronché sur le vélo que ce soit sur Ironman ou sur 70.3 commence à flancher. Il devient difficile pour moi de m’alimenter et je ne suis alors qu’au kilomètre 130… Je sais bien que je peux sans soucis terminer la partie vélo en me contentant de consommer des boissons isotonique, mais cela ne sera pas suffisant pour avoir le carburant nécessaire sur la course à pied.

Au ravitaillement précédent j’ai pris deux gels Maurten et j’essaie avec la moitié d’un. Ca semble passer bien que ce ne soit pas très confortable. Mais c’est bien avant la deuxième montée sur Riggisberg. Avec le soleil qui se fait plus intense sur la deuxième boucle, la partie dans la forêt est vraiment agréable.

Les jambes commencent à fatiguer et le coup de pédale n’est plus aussi fluide et sûr que sur le premier passage. Mais quand je regarde les autres autour de moi, je ne pense pas être le plus à plaindre.

Je me souviens l’année passée, j’avais vraiment eu de la peine dans la deuxième partie de la montée ensuite. Cette fois, la moyenne est moins élevée mais je suis toujours sur les prolongateurs dans le faux-plat montant qui passe par les petits ponts couverts. Je me sens bien, et hormis ces problèmes d’estomac, j’imagine que je serais capable de courir mieux que la dernière fois…

Les 35 derniers kilomètres sont plus faciles car cette fois, le vent est favorable. Hormis un arrêt imprévu sur le bord de la route pour évacuer une abeille qui s’est enfilée dans mon casque, rien de particulier à signaler.

Je profite de la dernière descente vers Gwatt, puis dernière section avec vent de face pour revenir sur Thun. Mais ma tête est dàjà à la seconde transition. Première étape: descendre tranquillement du vélo et éviter ce qui a failli se transformer en deux crampes simultanées sur les ischio l’année passée… Je retire les pieds des chaussures, puis après le dernier virage, je descend gentiment avent de commencer à courir à côté de mon vélo. Aucun problème lors de cette manœuvre cette année!

L’objectif final est atteint, avec une moyenne juste au-dessus des 30km/h et un temps total de 5:53:59!

La deuxième transition

Je ramène mon vélo à sa place, puis je me dirige vers les sacs de transition. Je cours en chaussettes sur ce terrain de foot synthétique et je décide donc d’utiliser la paire de chaussettes de rechange que j’ai mise dans mon sac de course avant d’enfiler mes chaussures de course à pied. Autant éviter de courir 42km avec des bille de caoutchouc sous les pieds!

Je constate pendant que j’emballe mon casque vélo dans le sac rouge que Diogo arrive pour sa transition à son tour. On a terminé le vélo quasi en même temps!

Après avoir enlevé le casque et enfilé ma casquette rose, je me dirige pour terminer cette transition avec une pause toilettes. Ensuite, je me dirige vers la sortie de la zone de transition et débarque sur le parcours de course à pied. Durée de la transition 2: 4:26.

La course à pied

J’avais un plan. Il était simple mais diablement efficace… La course à pied se décompose en 3 boucles de 14km. Je devais courir la première boucle en 5:20/km, puis la seconde en 5:30/km puis la troisième entre 5:40 et 5:50/km pour terminer le marathon en moins de 4h.

J’ai travaillé ces allures à l’entrainement, j’ai effectué des sorties plus longues et plus dures que lors de la saison passée… Mais parfois, un plan ne se déroule pas sans quelques accrocs. Malheureusement, j’ai assez vite compris qu’il allait falloir récupérer le plan de l’année passée: arriver au bout, n’importe comment.

Je cours depuis à peine un kilomètre et les sensations ne sont pas exceptionnelles. Bon, on ne va pas se mentir, après 180km de vélo, on court rarement avec des jambes fraiches et bondissantes… Mais là, c’est autre chose. Il y a vraiment de la lourdeur et de la difficulté à maintenir l’allure. Le début de la boucle à pied est la plus compliquée psychologiquement car après un tour quasi complet dans le stade du Lachen, c’est parti pour une longue ligne droite le long de la route. Alors, la seule distraction consiste à scruter les cyclistes qui arrivent et tenter de reconnaitre des copains. Et c’est là que je vois Christian arriver. Je l’encourage, et lui comme moi comprenons qu’une vingtaine de minutes nous séparent.

Mon allure se stabilise quand je reprends après le deuxième poste de ravitaillement à l’extrémité du parc. Je suis dans la première partie du premier tour et mon allure est déjà au-delà des 5:30. Compliqué.

Je vous avoue que c’est compliqué, dans ces conditions, de profiter de quoi que ce soit… Mais je dois dire que le retour qui passe ensuite sur les passerelles le long du lac offrent un panorama exceptionnel. L’Ironman de Thun a été élu par la communauté Ironman « plus beau Ironman du monde », et même si ce titre est forcément discutable, je dois dire que tant sur le vélo que sur la course à pied, il y a de quoi voir des paysages magnifiques!

Mais tout cela ne change pas le fait que sur ce marathon, je n’arrive plus à m’alimenter en solide… Et je consomme donc de la boisson iso, du coca et parfois même du bouillon sur cette course à pied au grès des postes de ravitaillement. J’arrive toutefois à faire passer un demi-gel Maurten à la fin du premier tour.

Je trouve déjà la première boucle longue, mais j’ai un bon boost au moral en sachant que je suis toujours en train de mener le bal en ce qui concerne les 8 membres du Tri Team Lutry engagés sur cette course.

Tout ceci sera toutefois de courte durée car Diogo me rejoint au moment de commencer le second tour. J’avais bien pensé que cela arriverait car je ne suis pas au mieux sur cette course à pied. On court une partie du début de la seconde boucle ensemble, puis il prend quelques mètres d’avance. Je me concentre sur le fait de continuer à courir le mieux possible. C’est là qu’entrent en jeu les pensées positives travaillées la semaine qui précède la course. Se répéter des messages positifs, se souvenir pourquoi on est venu ici, se souvenir du plaisir d’arriver à la ligne d’arrivée…

C’est peut-être un objectif futile, mais je m’étais aussi fixé l’objectif de terminer premier du club, et cet objectif là semble désormais compromis. Quelle n’est donc pas ma surprise quand, sur la dernière partie de ce second tour, sur un segment en aller-retour, je constate que Diogo est à nouveau derrière moi… Je me dit qu’il doit s’être arrêté à un moment ou un autre, car je l’aurais vu si de l’avais dépassé.

En attaquant le dernier tour, j’ai mal un peu partout mais surtout, je n’ai plus de force. Plus rien. Je crois que mon corps continue à courir par habitude du système nerveux, ou quelque chose comme ça…

Alors que je m’accroche à cet espoir de franchir la ligne d’arrivée avant mes co-équipiers, on me signale sur le bord de la route que Christian revient très fort. Lui qui accusait 20 minutes de retard au départ du marathon serait revenu à moins de 6 minutes. Je suis dans l’incapacité totale d’accélérer, et je me résigne déjà presque à le voir revenir. J’essaie de maintenir lors de chaque pas une foulée qui ressemble à quelque chose. Mon dos est une planche de bois, mes jambes sont en marmelade.

Pourtant, les kilomètres passent plus ou moins misérablement dans ce dernier tour, mais je ne vois personne revenir. J’arrive finalement à ce fameux aller-retour en ville, quasiment la seule section ou on se croise, et là je croise Christian qui a repris Diogo, mais je comprends que sauf énorme catastrophe, il ne reviendra pas. Apparemment, tout ne s’est pas passé non plus exactement comme prévu pour Christian dans ce dernier tour.

Les derniers kilomètres sont difficiles à décrire. Dans la tête, tout se mélange, entre joie d’arriver au bout, fatigue extrême, émotion quant au fait de savoir que je vais probablement passer pour la dernière fois une ligne d’arrivée d’Ironman. Je sais aussi maintenant pourquoi j’ai décider de ne plus revenir sur cette distance: il m’est impossible de gérer le marathon, je le subis complètement…

Mais le temps est à autre chose. Je profite de mon passage sur la dernière ligne droite vers la ligne d’arrivée en faisant le signe 5 avec la main, puis je passe cette ligne d’arrivée. Quelle délivrance.

4:18:25: c’est moins bien que l’année passée, mais de combien… Car j’avais couru le même parcours en 4:17:29, donc 56 secondes de moins!

Je ne dois pas attendre très longtemps pour voir arriver ensuite Christian puis Diogo qui en terminent à leur tour.

Je n’explique pas pourquoi, mais il ne faut que quelques minutes après la ligne d’arrivée pour que mon estomac ne réclame à nouveau à manger. Et le voilà pleinement opérationnel pour les victuailles servies après la ligne d’arrivée.

Après la course

Au final, lorsque je fais le bilan de ce cinquième Ironman, je suis tout de même content car en natation et à vélo, j’ai réalisé des temps proches de mes objectifs. Bien sûr, il n’y a pas le temps prévu sur le marathon mais peut-être l’objectif était un peu trop optimiste…

C’est la première fois que je termine deux distances complètes sur deux années consécutives, et même moins si on considère que l’édition de l’année passée a été repoussée en septembre.

Avant de clore ce compte-rendu, je tiens à remercier les membres du TTL qui sont venus nous soutenir sur les bords de la route tout au long de la journée. Un immense merci aussi à ma copine qui m’a fait la surprise d’être au bord du parcours et de me donner la force d’aller au bout. Merci à Camille dont le massage de la semaine de tapering a fait toute la différence. Merci à Christian, avec qui j’ai découvert le monde au cours de nos voyages triathlétiques depuis mes débuts au TTL en 2011.

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Le matériel utilisé sur cet Ironman

Natation:

  • Combinaison Orca Alpha
  • Lunettes Tyr Tracer X Nano

Vélo:

  • Cervelo P3X avec roues Swissside Hadron Ultimate (625 devant / 800 derrière) tubeless, Continental GP5000 STR 25mm
  • Système X-Lab Hydroblade entre les prolongateurs
  • Capteur de puissance Favero Assioma Duo
  • Chaussures fizik Transiro R4
  • Casque Lazer Bullet 2.0 MIPS
  • Lunettes Alpina Tri-Effect 2.0
  • Porte dossard basique mais qui fait le job
  • Le compteur Garmin Edge 1040 Solar

Course à pied:

Toute la course:

  • Garmin Forerunner 955
  • Capteur cardio Polar Verity Sense sur le vélo
  • Trifonction Kiwami Spider LD Aero

5 commentaires

  1. Salut Greg,
    Moi aussi j’ai participé cette année à cette IM de Suisse.
    Pour avoir lu ton compte rendu, je pensais que j’étais le seul à avoir compris que le vent c’était levé !
    j’ai eu un coup de bambou au 2éme tours vélo, plus de jambes pourtant j’avais respecté à la lettre les watts ainsi que la stratégie nutritionnelle à savoir la marque neversecond c90 et la dernière heure gels neversecond c30 + bidon d’eau.
    La cap, je suis partie sur les bases de mon plan de 12km/h de moy, mais après le 1er tour impossible d’avaler des gels j’ai commencé à avoir des maux de ventre, après mettre arrêter pour des besoins naturels.
    J’ai effectué la dernière partie cap en alternant marche (première fois que je marche sur un marathon) et course tout les 500m plus de jus.
    Dur dur de passer à chaque à coté de la ligne d’arrivée à chaque tours. j’ai quand même tenue à la terminer à 2 minutes de plus que toi.

    C’est très frustrant de terminer quand ça, car j’ai effectué une bonne préparation sur plusieurs mois…

    Comme toi c’était mon dernier IM, j’ai bien compris que je n’avais pas les capacités physiques sur ce format, plutôt sur Half IM

    Bonne récup

    Benjamin

  2. Sincères félicitations Greg
    Et merci pour tous tes articles et tests que j’ai le plaisir de lire depuis plusieurs années.
    Salutations sportives, Patrick

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