Morat-Fribourg 2018
Ma saison arrive à son terme, tout du moins en ce qui concerne les compétitions prévues au calendrier. Mais avant de m’atteler à la préparation de l’année 2019, il me restait une petite compétition au calendrier: Morat-Fribourg. Cette course de 17.2km, l’une des plus anciennes en Suisse, est à mon avis aussi l’une des plus difficile à aborder au vu de son profil. Après mon dernier 70.3, j’imaginais avoir suffisamment d’entrainement pour aborder cette course.
Il était prévu que je courre cette édition avec mon papa, mais voilà qu’une blessure est venue l’empêcher de prendre le départ. Non, je ne recycle pas l’article de l’année passée, mais c’est vrai que l’histoire est un peu la même. Je rejoins donc mon bloc de départ vers les 10h20, mon départ est prévu 15min plus tard. J’ai avec moi ma fenix 5 Plus et Trekz Air pour courir en musique. Je suis arrivé un peu tard, car il a été difficile de trouver une place de parking, du coup je me suis peu échauffé. Je pratique donc quelques exercices statiques en attendant le départ de mon bloc.
La course
Une fois le coup de feu tiré, j’attends que le début du bloc se lance dans les petites ruelles de Morat et commence à marcher pour débuter ce parcours. Les rues sont engorgées et il n’est pas possible de courir pour les premières centaines de mètres. Lorsque la route devient un peu plus large, on peut se mettre progressivement à la course, mais pas aussi vite qu’on pourrait le souhaiter dans ce tout début de parcours où la route descend.
Le début de la première montée arrive vite et là, il devient possible de se mettre à son rythme pour quelques kilomètres. La pente n’est pas forcément régulière mais au moins on peut se fixer une intensité et s’y tenir, ce qui est plus difficile sur la suite du parcours. Je suis déjà très haut au niveau de la fréquence cardiaque et pourtant l’allure n’est pas tout à fait celle que j’aurais souhaitée. J’ai comme objectif de faire mieux que l’année passée (1h34) en espérant faire 1h30 environ. Même si il est difficile de viser une allure sur ce type de parcours, je me rend compte que cela risque d’être un peu plus difficile que prévu…
C’est ma 4ème participation sur cette course mais j’ai toujours du mal à gérer mon effort là-dessus. Entre montées irrégulières, faux-plats, descentes et remontées… Par moments j’ai l’impression de bien courir et par moments, l’impression d’être à l’arrêt. Mais au moins, les kilomètres défilent, au rythme de la musique… La météo est idéale, il ne pleut pas, la température est parfaite au début, presque un peu élevée sur la fin mais cela reste très supportable.
En arrivant dans la dernière longue et dure montée, la Sonnaz, je sens bien que je manque un peu de patate en côtes. Il faudra vraiment penser à reprendre les entrainement en montée. Cette dernière difficulté passée, il reste 4km de section plus ou moins plate jusqu’à l’entrée de Fribourg. Mon temps de 1h30 ne se fera pas, c’est désormais une certitude. Descente dans la ville, il ne reste que la dernière rampe à monter, et c’est enfin la ligne d’arrivée. Malgré le semi-marathon du 70.3 de Nice et quelques sorties un peu plus longue que 10km, il me manque quand même des sorties plus longues pour aborder plus sereinement ce type de distances.
La ligne d’arrivée est donc finalement franchie en 1:33:07, au moins j’ai fait mieux que l’année passée! Il ne me reste maintenant plus qu’à planifier la saison prochaine, et surtout me remettre aux entrainements de manière plus structurée pour aborder plus en forme l’année 2019!