Triathlon de Lausanne 2014
Après le triathlon de Nyon, probablement un peu trop proche de l’Ironman de Zürich pour espérer y faire bonne figure, c’était le temps pour le tri de Lausanne. J’ai donc eu deux semaines de récupération de plus, et je me sentais d’attaque en ce dimanche 24 août pour faire une bonne course.
Le tri de Lausanne, c’est la course « à la maison » par excellence. Je connais les moindres recoins de son parcours, les points chauds et les erreurs à éviter. Le parcours de natation semble simple mais la navigation n’y est pas si aisée, le vélo est terriblement casse-pattes et la course à pied est plate, mais nécessite tout de même quelques relances qui cassent le rythme. Ma meilleure performance sur le DO ne date que d’une année, j’avais bouclé l’affaire en 2h36. Je me sentais bien pour aller chercher mieux.
Depuis l’Ironman, j’ai poursuivi mon programme d’entrainement « allégé », mais surtout en course à pied, la météo n’ayant pas été très clémente pour les sorties vélo ou les séances de natation en eau libre…
A la récupération du dossard, je suis surpris que personne ne contrôle ma licence… On me remet mon dossard et ma puce alors que je donne simplement mon nom! Ensuite, direction le parc de change pour y installer mes affaires. Comme pour Nyon, j’ai fait le choix de prendre mon KOM plutôt que le Kalibur, persuadé que le vélo de route me permettrait de mieux passer les bosses et la descente de la vallée de la Jeunesse que le vélo de chrono. Les affaires prêtes je passe ma combi, alors que le speaker annonce la température du lac: 19°C. Avec ma combi sans manches, il risque de faire froid!
La natation
Je me prépare donc et pars m’échauffer à l’arrière du ponton. En effet, l’eau n’est pas chaude! Mais après quelques mouvements de bras, ça va. Après mon échauffement, je rejoins la zone de départ, puis trois minutes avant le coup de pistolet je me met dans l’eau, juste devant le ponton. Quand le départ est donné, je remarque que les deux gars sur ma droite partent comme des fusées. J’essaye de rester un moment dans les bulles en profitant de leur vitesse pour m’extraire rapidement du gros de la meute. Après environ 200 mètres je dois calmer un peu l’allure, et je me met alors dans le sillage de nageurs un peu moins rapides. Je reste dans les pieds peut-être un peu trop longtemps, car au moment ou je lève la tête je me rend compte que le mec que je suis ne va pas vraiment dans la bonne direction… Je corrige le tir et fonce sur la première bouée rouge.
Quand on nage ainsi, on ne pense plus à la température de l’eau. J’essaie de nager efficace et économique, en me plaçant dans les bulles dès que possible. Mon entrainement est réduit à son strict minimum en natation depuis plusieurs semaines, l’objectif n’est donc pas de frapper un grand coup dans l’épreuve aquatique!
Au demi-tour, quelques vagues de travers rendent les choses un tout petit peu plus compliquées, mais l’arche de sortie de l’eau est en vue. Passage de la bouée jaune du short distance du matin, je reste dans le groupe de nageurs que j’ai rejoint et je les suis jusqu’à la sortie de l’eau. Natation en 28min 18 (27min 05 l’année passée, j’ai donc du retard à la sortie de l’eau!).
Le vélo
Le temps de rejoindre mon fidèle destrier dans une transition qui semble ne jamais se terminer, je me débarrasse de ma combi pour partir sur le vélo. La température est bien agréable avec le soleil qui brille, et donc pas de problème de froid. Encore moins quand on sais que le parcours vélo commence directement avec la première montée de l’avenue d’Ouchy.
Pas d’affolement au premier tour, il faut mettre petit et mouliner dans la montée, et faire une bonne relance au sommet. Le parcours est suffisamment relevé pour pouvoir gérer un peu!
La deuxième partie de cette montée est tout aussi difficile que la première, et c’est avec soulagement que l’on bascule vers l’avenue de Provence pour enfin profiter d’un peu de descente. Virage dans la vallée de la jeunesse et c’est la belle descente bien technique de ce parcours. J’adore!
Je reprend un monde pas possible dans cette descente lors de chaque tour, même des avions qui m’ont dépassés plus tôt dans le tour. Les boucles se suivent et se ressemblent, il fait de plus en plus chaud mais rien de dramatique, c’est juste qu’avec le drôle d’été qu’on a eu ici, la moindre température au dessus de 20°C semble quasi caniculaire!
Chaque montée de chaque nouveau tour est un peu plus difficile de celle du précédent, mais je gère bien mon effort. Je dépasse du monde dans les descentes, et je n’ai pas l’impression de perdre trop de temps dans la montée. Quand je boucle mon sixième tour et que j’arrive en haut d’Ouchy, je laisse le vélo descendre en roue libre pour donner un peu de répit à mes pauvres gambettes qui vont devoir envoyer sur les 10km de course à pied. Comme d’habitude, j’enlève mes chaussures qui restent sur le vélo pour courir dans la zone de transition.
Je pose le vélo en 1h17min41, soit 2 minutes de mieux qu’en 2013. J’ai donc refait mon retard et suis sur les bases d’un record perso. La transition est vite réglée, le temps d’enfiler des chaussettes, et d’enlever le casque, il est temps de partir en courant.
La course à pied
Je sais que c’est là que ça ce joue, à Nyon, ça n’avait clairement pas tenu. Je pars à 4min20 au km, en espérant tenir à peu près cette allure sur les quatre boucles à pied. Le premier tour se passe sans trop de problèmes à l’allure escomptée, mais la fatigue arrive vite. Heureusement, on croise et recroise des gens du club sur ce parcours, et les supporters sont nombreux au bord de la route, ça aide beaucoup.
Je regrette presque que le seul ravitaillement de cette course à pied ne propose que de l’eau, mais j’ai quand même fait le plein d’iso sur le vélo, cela devrait me permettre d’arriver au bout dans de bonnes conditions. Les tours deviennent à chaque fois un peu plus compliqués et l’allure baisse un peu, mais reste largement acceptable pour mon niveau. Autour des 4min30 au kilomètre.
Le dernier tour est un peu plus poussif, mais un œil à mon chrono me montre que je suis en course pour un nouveau record personnel, ça me motive à ne rien lâcher. En 2013, j’avais couru en 44min14 (à noter qu’il y a moins de 10km, environ 9.2). Cette année, je boucle la course à pied en 43min 09. Content!
Temps total de 2h33min 46, amélioration de mon temps de référence de plus de 2 minutes!
La course terminée, il est temps de penser un peu aux vacances! Jeudi, départ pour NYC. Mais on se rassure, j’ai trouvé une petite course de 10km là-bas, histoire de ne pas trop perdre le rythme avant le triathlon d’Yverdon (distance sprint) le 7 septembre.
Merci aux organisateurs pour nous offrir années après années une course incroyable, digne d’un championnat du monde ici à Lausanne! Merci également à toutes et tous les bénévoles qui rendent ceci possible.
Pour ce tri de Lausanne j’ai utilisé:
- Combi de natation Aquaman Gold avec les manches coupées.
- Vélo Kuota KOM Air avec une paire de Campa Bora One
- Les chaussures de vélo Specialized Trivent Expert
- Le casque Bell Sweep R
- Les chaussures Mizuno Wave Universe 5 pour la course à pied.
- Le compteur Edge 500 pour le vélo
- La montre Polar V800 pour le chrono de toute la course et les traces GPS.
Prochaine compétition: NYCRUNS Labor Day 10K, New-York!
Bonjours et on peut avoir le parcours gpx du triathlon ?
Bonjour,
Le parcours sur Polar Flow est disponible ici: https://flow.polar.com/training/analysis/24265339
Le GPX est ici: https://www.nakan.ch/stuff/2017/trilausanne2014.zip
Sportivement.