Le test: Asics Tarther
Après les Nike Free, la deuxième paire de chaussures que j’ai utilisées pour mon retour à la course à pied après ma blessure furent les Asics Tarther.
Ces chaussures présentent un drop moindre que celui des Nike Free, mais tout de même de l’amorti. C’est la principale raison qui m’a fait choisir cette paire, toujours à la recherche de chaussures qui me permettent de revenir progressivement à un style de course sur le milieu puis sur l’avant du pied.
J’ai évalué ces chaussures sur les mêmes critères que les Nike Free, à savoir:
- Drop, influence sur l’attaque du pied
- Flexibilité de la semelle, sentiment de minimalisme
- Poids et confort de la chaussure
- Sentiment général lors de la course, conclusion
Drop, influence sur l’attaque du pied
Comme je l’ai dit en introduction, ces chaussures ont un drop un peu moins important que les Nike Free. Malgré tout, le coussinage au niveau du talon est bien présent, et comme pour la paire de chez Nike, l’attaque « forefoot » ne coule pas de source. Avec cette chaussure, pas de problème particulier lors d’une attaque « midfoot » ou même légèrement sur le talon, ce qui n’est pas le but recherché chez moi. L’amorti de la chaussure au niveau du talon est quasiment identique à celui des Nike.
Quand on court « midfoot » avec les Tarther, l’amorti sous le pied est présent, mais plus « dur » tout de même qu’avec la Nike Free.
Flexibilité de la semelle, sentiment de minimalisme
Si la Nike Free est à mon avis une bonne chaussure de transition vers des chaussures plus minimalistes, ce n’est pas le cas pour la Tarther. La flexibilité de la semelle est clairement moindre que toutes les autres chaussures que j’ai pu utiliser, elle est comparable à une chaussure traditionnelle.
Le sentiment de minimalisme est inexistant, la chaussure serre beaucoup le pied, et la semelle rigide renforce l’impression de courir dans une chaussure traditionnelle.
Poids et confort de la chaussure
La Tarther est plus légère que la Nike Free, affichant 242 grammes sur la balance en taille 11.5 US.Malgré cela, elle ne donne clairement pas une impression quelconque de légèreté une fois aux pieds.
Au niveau du confort, le pied est assez serré dans cette chaussure, et elle laisse moins de place pour les orteils que la Nike.
Sentiment général lors de la course et conclusion
Quand j’ai choisi la Tarther, il m’intéressait d’essayer une chaussure qui avait de l’amorti mais avec moins de drop que la Nike Free, ce qui a été le cas. Par contre, j’ai été déçu par la trop grande rigidité de la semelle de la Tarther qui fait de cette dernière une chaussure vraiment traditionnelle qui n’a pas grand chose du minimalisme tel que je le conçoit.
Quand je cours avec cette chaussure, j’ai l’impression de revenir à l’époque à laquelle je courais avec de grosses chaussures très coussinées, et ce n’est clairement pas l’objectif pour ma reprise de la course à pied.
Cette chaussure pourrait parfaitement convenir à un coureur qui utilise des chaussures minimalistes sur de courtes sorties, mais qui souhaite une paire plus traditionnelle pour ses sorties plus longues, sur surfaces dures voire pour de la compétition sur des courses longues comme le marathon. Cette chaussure permet en effet de courir en attaque « midfoot » et de basculer en cas de fatigue vers une attaque sur le talon sans problème.
En ce qui me concerne, la Tarther ne fera vraisemblablement pas partie des chaussures que je continuerais à utiliser une fois le rétablissement de mon pied terminé.