Marathon de Lausanne 2011
Après une préparation optimale, et après avoir fixé un objectif réaliste en 3h40, j’arrivais sur la ligne de départ confiant. Départ avec Pascal et Véro du club qui visent aussi un temps proche de mon objectif, donc on suit le meneur d’allure bleu, qui doit en finir en 3h30.
Après quelques kilomètres, je me permet même le luxe de dépasser le meneur d’allure, je trouvais que courir dans ce peloton dense était un peu dangereux, en particulier aux ravitaillements. Et comme je sentais bien mes jambes, j’ai gardé le rythme. Une première partie jusqu’à la Tour de Peilz parfaite. Je bat coup sur coup mon record personnel du 10km (que je passe en 47min43) puis mon record du semi marathon (je fais demi-tour en 1h41min46).
Passé le premier semi, le plus dur est encore clairement devant. Non seulement à cause de la fatigue, mais aussi parce que la deuxième partie du parcours est plus difficile. Mais jusqu’au km 35 environ, les chronos tiennent bon, et le temps de 3h30 reste réalisable.
Au km 30, les membres du TTL qui se sont munis de leur vélo viennent m’encourager. Ca me donne du baume au coeur et m’empêche de marcher, alors que je commence à en avoir envie à partir du 35ème kilomètre déjà. Les bornes kilomètriques semblent de plus en plus espacées, et ce qui devait arriver arrive au moment du passage du 38ème: le second meneur d’allure de 3h30 me reprend, avec un peloton clairsemé aux trousses. Impossible de suivre le rythme, adieu l’objectif ultime des 3h30. Les jambes brûlent, le coeur s’emballe, il est grand temps d’arriver au bout de ce qui devient progressivement un enfer.
La dernière ligne droite, du public, enfin serais-je tenté de dire tellement ce marathon se court en solitaire sur la plus grande partie de son parcours. Je passe la ligne, m’effondre presque par terre… Je n’en peux plus. Coup d’oeil à ma montre: 3h33min34! Objectif 3h40 largement atteint.
Commence maintenant une période de récup bien méritée, après cette saison réeussie! Et rendez-vous dans peu de temps, une fois la course assimilée, pour en commencer une nouvelle!
(Re)Bravo, donc.
Mais au fait, tu as couru avec quoi comme type de chaussures ?
Bonne question, je n’en parle effectivement pas de mes chaussures dans le compte rendu de la course.
J’ai couru avec mes Asics piranha SP3, les mêmes que j’utilise en compétition depuis que je suis passé aux chaussures minimalistes. Tout c’est bien passé avec ces chaussures, simplement l’attaque sur l’avant du pied s’est transformée en attaque du pied à plat sur les derniers kilomètres.
A refaire, je reprendrais ces chaussures là. L’an passé, j’avais subi une fasciite plantaire après la course à cause de chaussures trop rigides.