Focus

Le parcours vélo du 70.3 de Rapperswil

Avant d’arriver à Rapperswil pour participer au 70.3, j’ai entendu plusieurs personnes me parler du parcours vélo de ce triathlon. La seule chose certaine, c’était que le parcours consistait en 2 boucles de 45km. Mais entre l’idée que je me suis faite du parcours et la réalité du terrain, il y avait quelques différences.

Afin d’illustrer tout de suite mes propos, l’erreur de débutant typique. Je me suis presque laisser avoir. Voici le profil de dénivelé publié sur le site web de l’organisateur:

Et voici le profil enregistré et affiché par mon compteur vélo GPS:

Rien que changer l’échelle d’altitude, ça change un peu l’approche. Je le saurais pour plus tard, toujours comparer les chiffres et pas des graphiques à qui l’on fait dire ce qu’on veut…

Les montées

Il y a trois portions qui montent franchement. La première se situe peu après le 10ème kilomètre. Cette portion est courte, mais ça monte bien (environ 15%) sur environ 200-300 mètres. Ensuite c’est du faux-plat montant jusqu’à la deuxième portion.

C’est cette montée là qui est indiquée à son départ par un panneau marqué « The Beast ». Ici, ça démarre fort sur les premières centaines de mètres (10- 12%) puis environ 5 à 8% sur un peu moins de 5 kilomètres.

La dernière portion est courte, mais elle peut faire mal au deuxième tour car située après une portion de descente. Ca monte aussi assez franchement bien que ce soit un peu moins raide que les portions précédentes.

Quel vélo choisir ?

C’est une question récurrente dans le milieu du triathlon: quel vélo? Le vélo « de route » (le vélo de course « normal ») ou le vélo « de tri » ou CLM (le vélo de contre-la-montre). En ce qui me concerne, je n’ai pas de vélo de tri. J’ai donc utilisé un vélo de route avec de longs prolongateurs sur le guidon, mais la plupart des participants utilisaient un vélo de CLM.

La longue portion plate, assez exposée au vent lors de ma participation, plaide clairement en faveur du CLM ou au moins de bon prolongateurs sur un vélo de route classique. Les montées dont on a parlé sont certes raides mais franchissables avec un tel vélo, quand aux descentes, à l’exception d’une descente dans la forêt avec quelques lacets, elles ne sont pas particulièrement techniques.

En conclusion, un parcours pas si évident, mais tout de même accessible et tout à fait réalisable aussi bien en vélo « route » avec des prolongateurs ou en CLM.

Un commentaire

  1. Bonjour
    merci pour votre retour d’info et ces précieuses indications sur le parcours vélo, je participe pour la première fois à un 70.3 et votre synthèse sur le parcours de Rapperswil va me permettre de mieux appréhender ces fameuses cotes et caler mes entraînements et mon vélo en conséquence.
    cdlt

    Raphael

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