20km de Lausanne 2011
Trois semaines après les traîne savates, les 20km étaient l’ultime occasion de valider ma préparation en vue de mon demi Ironman prévu au mois de juin.
L’objectif du jour était donc d’améliorer le chrono de l’année passée (1h55) et si possible d’en finir en 1h45, objectif qui semblait réalisable au vu du temps effectué sur les traine savattes.
Départ de mon bloc à 18h26. Malgré quelques nuages menaçants, il ne pleut pas, et la température est agréable, voire un peu chaude. Aussitôt que le départ est donné, je me concentre sur mes horaires de passage, à savoir environ 5 min 15 au km pour en terminer en 1h45. Je suis en ratard d’une quinzaine de secondes à la première borne kilométrique, mais rien d’inquiétant, c’est l' »engluage » du départ… la mise en route quoi, on va se refaire. En passant devant le musée olympique au deuxième kilomètre, ce ne sont plus qu’une poignée de secondes qu’il faut rattraper.
Dès la première côte, le rythme devient plus difficile à suivre. J’ai toujours le souvenir de ma première participation en 2009 aux 10km, de la manière dont je me suis grillé sur cette première montée… mais rien de bien méchant cette fois, seulement une dizaine de secondes égarées dans la côte, et des pulsations un peu haute en revenant sur le plat, mais stabilisées assez rapidement. Sur ce parcours, je sais que je peux me permettre de perdre un peu de temps sur les premiers 10km pour me refaire ensuite, les grosses difficultés se situant principalement sur la première moitié.
Pourtant, je suis en avance au passage des 10km, qu’il me fallait passer en 52 min 30 pour être dans le rythme des 1h45. Environ 45 secondes de marge. Ensuite, depuis le 12ème kilomètre, je cours environ en 4min 50 au km, ce qui augmente régulièrement mon avance sur le temps prévu.
Je vous parlais dernièrement de mes nouvelles chaussures. J’ai effectuivement couru ces 20km avec mes Asics Piranha SP3, avec attaque midfoot, mais si vous avez lu le précédent billet, vous le savez déjà. Pas de problèmes particuliers avec cette dynamique de course, mais un truc pas prévu: les ampoules sur l’avant du pied (entre autre à la base du gros orteil) à cause des descentes et de l’échauffement particulièrement important de l’avant du pied en ces circonstances. Bien que les ampoules en question aient été assez localisées et finalement peu importantes, elles m’ont empêché de courir tout à fait librement les descentes de l’avenue de Provence et de la Vallée de la Jeunesse, sans quoi j’aurais pu encore améliorer un peu mon chrono.
Au final, je termine mon tour de la piste du stade de Coubertin pour en terminer avec ces 20 bornes en 1h 41minutes et 46 secondes! Largement au delà des objectifs, ce temps est extrêmement encourageant non seulement pour le demi Ironman de juin, mais également pour la suite de ma saison en course à pied!