Triathlon de Nyon 2010
En ce dimanche, je me rendais à Nyon vers 11 heures pour prendre le départ du troisième triathlon de la saison, premier sur distance olympique. Objectif de la journée: accumuler de l’expérience en triathlon, et signer un temps en dessous de 3 heures.
Lors d’un triathlon de distance olympique, on fait à peu près tout comme lors d’un tri sprint, mais plus longtemps. Commençons par le début, si vous lisez souvent ce blog, vous savez ce qui se passe avant le départ, pas besoin de le répéter encore une fois. Le départ dans l’eau ne change pas vraiment, mais la première grosse différence, c’est que la première bouée à contourner, on la voit à peine au loin, la suivante tu la vois à peine au large… Top départ, je me suis mis en deuxième ligne et part tranquillement, pour accélérer un peu après quelques minutes. Après le passage de la première bouée et que l’on part franchement en direction du large, j’éprouve de grosses difficultés… de navigation: impossible de tenir correctement le cap pour nager vers l’objectif. Je zigue zague et bien évidemment perd du temps. Dernière bouée, angle droit et retour vers la plage. Cette fois-ci, j’arrive mieux à garder la bonne trajectoire et je sors de l’eau pour finalement boulcer ces 1’500 mètres en 30 minutes 08. Au feeling, j’ai du en nager un peu plus, de mètres, pour faire un temps pareil.
Je cours en enlevant ma combinaison en direction de la zone de transition, et je pars avec mon vélo moins de 3 minutes plus tard. Le but du jeu à ce moment là est de faire 4 tours d’une boucle de 10km, avec quelques passages assez difficiles. Un tour de ce parcours n’est pas vraiment difficile, mais lors du quatrième passage, les montées deviennent franchement casse-pattes. Toute la partie cycliste se passe bien, je maintiens une moyenne au dessus de 30 km/h. Parcours vélo finalement mesuré à 43.7 km. Temps vélo: 1h24 pour une moyenne de 31.2 km/h.
Après la natation, le vélo et les deux transition, je jette un oeil sur mon chrono: 2h00. Pour atteindre l’objectif de moins de 3 heures, l’équation est simple: courir 10km en moins d’une heure. Ca pourrait sembler évident quand on sait que je cours depuis le mois de mai des moyennes de 10km/h à l’entraînement. Mais il y a les deux heures d’efforts accumulés, et le parcours pas franchement plat. Je cours avec le peu d’énergie qui me reste et boucle les 5 premiers kilomètres en 29 minutes. Je suis dans les temps, et si je garde le rythme, j’y arriverais, mais je sais que ce sera difficile. C’est probablement les 2 derniers kilomètres qui vont me faire passer à côté de mon objectif. Ca devient difficile de mettre un pied devant l’autre à cause d’un point de côté et je sens arriver le « coup de bambou » probablement causé par la fin de la filière énergétique glucidique. La fin de la course approche. J’entre dans le stade une dernière fois. Je cours les 50 dernier mètres. Je jette un oeil à ma montre: j’ai couru mes 10 km en 1h00min et 19 secondes…
Temps total: 3h00min et 21 secondes… Pas loin, mais raté pour l’objectif temps…
Mon prochain triathlon, le dernier de la saison, aura lieu à Lausanne, sur cette même distance. L’objectif ne sera peut-être pas moins de 3h, à cause du parcours vélo franchement séléctif, mais le but sera clairement de mieux gérer l’effort en vélo, pour partir dans de meilleures conditions en course à pied.