Triathlon de Lausanne 2010
Heure de mise en route fort matinale en ce dimanche matin, puisque c’est vers 5h00 que nous nous levons mon frère et moi! On aime le sport ou on ne l’aime pas…
Départ de la maison à 6h20 pour rejoindre papa à Bellerive vers 6h50, nous avons rendez-vous les trois car nous sommes inscrits au triathlon en relai, à savoir mon frère qui nage, moi qui pédale et mon père qui court, tout ça sur une distance « sprint » (500 mètres de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied).
Acte 1: Le relai
Mon frère se lance à l’assaut de ces 500 mètres de natation à 7h30, après avoir enfilé ma combinaison de natation, pour une première pour lui. Le voilà qui pointe à la sortie de l’eau après 9 minutes 11. Il doit encore effectuer tout le tour de la zone de change à pied, puis me transmettre la puce de chronométrage qui sert du même coup de témoin. Une fois la puce fixée à ma cheville, je m’élance pour les 20 km de vélo sur le parcours assez difficile du tri de Lausanne:
Trois tours « à fond » pour revenir passer le témoin à papa pour le relai de course à pied qui boucle ses 5 km en 22 minutes 33 secondes. Temps total, y compris transition, 1h19 minutes, ce qui nous classe 15èmes du relai. Que voilà un bon début de journée.
Acte 2: Distance Olympique
La température monte vite en ce dimanche, le soleil se fait pesant. Et moi, je n’ai pas vraiment beaucoup de temps après notre relai pour préparer la suite de ma matinée, à savoir la distance olympique. Le temps de changer de trifonction, de numéro de cadre sur le vélo et je retourne dans la zone de transition pour mettre en place ma zone de change.
A peine plus d’une heure après l’arrivée de notre relai, je me retrouve dans ma combinaison de natation, sur le ponton au large d’Ouchy essayant de distinguer la bouée que je devrais contourner pour effectuer mes 1’500 mètres. Le départ à lieu à 10h05, pas mal de monde au départ et comme d’habitude, je préfère m’éloigner de la cohue et nager tranquille quelques mètres sur le côté. Contrairement à Nyon, je nage en gardant le cap, et en gérant bien l’effort.
Je finis par sortir de l’eau en 30 minutes et 14 secondes. Après une bonne transition, je repart sur ce parcours vélo que je connais bien, mais pour le double de la distance: 40 km, donc 6 tours. Montée de l’avenue d’Ouchy, puis un bout de plat, puis on grimpe encore pour aller en haut de l’avenue de Provence, et enfin la descente de la Vallée de la Jeunesse pour revenir sur le Château et recommencer encore et encore, chaque tour me fait un peu plus mal, et c’est avec une certaine délivrance que je finis par troquer mes chaussures de cyclisme contre mes chaussures de course à pied, après 1h 28 de pédalage.
Je m’attendais à tôt ou tard payer l’effort cumulé du relai et du parcours vélo de 40 bornes, mais finalement, avec une bonne hydratation, une bonne alimentation pendant la course et une bonne gestion de l’effort, j’arrive relativement bien sur la course à pied et je constate avec satisfaction que le rythme est meilleur qu’à Nyon. Toujours une attention particulière au ravitaillement, et au regard de mon chronomètre, je me prend à penser que la barre des 3 heures est encore accessible.
A l’arrivée, je ne me serais finalement pas trompé de beaucoup, après mes 10km de course à pied en 55 minutes 47. Je n’aurais finalement pas réeussi à passer sous les 3 heures sur un olympique cette année, puisque je boucle cette course en 3h 2 minutes et 59 secondes…
J’ai tout de même aujourd’hui obtenu mon deuxième tempon pour le Super Défi du Défi sportif lausannois, après le Cyclotour du Léman.